lundi 11 mai 2015

C'est reparti...

Des jours, des mois, que dis-je, des années ! Me voilà enfin de retour dans la blogosphère et cette fois pour de bon. Après une brève nouvelle mise en page histoire de faire un peu de ménage, il est l'heure pour moi de reprendre du service. De vous déballer mon sac de jetons ou presque sans plateau, de revenir sur mon aventure rêvée qui « s'est terminée » en un réel cauchemar et bien sur vous parler de notre jeu préféré, le poker !


Je vais commencer par ce dernier point, histoire de vous tenir en haleine et surtout histoire de ne pas recevoir un coup de fil de mon avocat. Yep, assez motivé et malin pour attendre le bon moment, qui je vous assure sera bien croustillant s'il devait arriver. (A suivre)

Mais quoi de 9 Mr du lecorback ?

Pleins de choses !!! Des retrouvailles, des projets, des critiques et incompréhensions, peu de jetons envoyés sur les tapis verts et forcement de nouveau défi que je vous exposerai lors d'un prochain billet.

 2015, l'année du renouveau !

Comme vous le savez ou pas, tout a commencé pour moi début 2010 (côté live) avec mon premier reportage lors de l'EPT Deauville (festival qui vient d’être rayé de la carte du circuit European Poker Tour. Encore une bonne nouvelle pour notre poker.FR) C'est donc après l'appel d'un ami me proposant de l'accompagner que j'ai pris sans réfléchir la direction de Deauville, histoire de me rappeler d’où je viens.

Staff Barrière toujours au top et convivial, je suis ravis de les revoir et papoter avec eux. J'avais oublié qu'en France, il y avait tout de même un service de qualité pour les joueurs dans un circuit: soft, boissons, gâteaux offerts à l'ensemble de la poker room. Trop peu vu ces dernières années...


Accompagné de 2 autres acolytes, nous nous empressons, bien motivés de jouer le sat du vendredi. Même si mon croupier préféré, Said pour le citer, me réalise l'exploit de me sortir un board AQA33 à tapis preflop avec AK vs QQ. Le second AK d'un autre croupier (cette fois suité) ne passera pas contre les flèches dans un turbo chatte. Seule bonne nouvelle, la qualification du pote de mon pote, qui ship son ticket pour son 2eme live dont on a rail jusqu'à la fin.

Après mûres réflexions et surtout grâce à l'aide de mes ex collègues de la Team PRO ou je bossais (Ils investiront la moitié du buy-in pour ma plus grande joie). Inscription ok, on se swap 5% avec mon pote, le gagnant du ticket refusera, à sa plus grande frustration :)

Un bon début de Day1B, suivi d'un sickisime et enormous désert de cartes et de spot de plusieurs heures, me feront revenir tout de même au Day2 avec une dizaine de blinds. Deux heures de pause repas, et me voilà entouré de gros tapis.  Je fanfaronne vite auprès de mes voisins voulant doubler sur l'un d'eux. Première main AA ! WOW, comme quoi tout arrive... En milieu de position, pendant qu'un joueur occupe l'attention la table avec le floor car il lui manquerait des jetons dans son sac. Je décide de pousser discrètement mes quelques jetons au milieu. Espérant la faire à l'envers, mais que nenni, mauvaise stratégie, trop occupés à suivre le débat, tout le monde fold pour ma plus grande tristesse. Puis 66 arrive, « I'm all-in croupier ! » Payé rapidement, j'espère jouer un flip, bingo et ce sera face à  AQ pour le double up papa !!! Etape 1 ok

Un orbite passe, les blinds me bouffent et je lève AQ ! Réflexion qui me pousse à open x2 UTG pour me faire relancer du double par UTG+3. Payer ? Tout envoyer ? Folder ?  A ce moment précis, il me reste alors une quinzaine de blinds. Je décide de juste payer pour voir le croupier placer AK10 et pour snap shove all-in. Payé instantanément par mon adversaire avec KK, la turn Q m'ouvrira une gutshot, sans miracle. Dégoutté car plutôt très mal joué, je sortirai tête base de la magnifique salle des ambassadeurs.

Question : Comment auriez-vous joué ce coup ?

J'accepte difficilement mon vieux move et rail comme il se doit mon poto toujours en course dans le Day3 avec un confortable stack (le gagnant du ticket ne passera pas le Day1B). Celui-ci réalisera l'exploit de terminer 11eme/500 pour 4000€, ce qui me permettra d’être even sur ce tournoi grâce à notre swap.
L'histoire se termine bien même si assez déçu de mon Day1 à une table plutôt difficile à gérer. Bref.. j'ai joué un tournoi en 2015 et j'ai revu pleins de sympathiques têtes :)

Côté online, retour sur le.fr pour tester quelques series où il aura été très difficile de jouer après être retourné quelques jours sur le .com. Vraiment pas la même motivation et surtout universalité du poker. C'est dans ces moments que tu te dis que le cloisonnement impropre à notre jeu n'est vraiment pas bon pour notre santé (Dédicace à Stade 2 et à l'ARJEL)
Côté réseaux sociaux, ça vole très très haut en ce moment, voir au paroxysme du level. En exemple, un « humoriste* » qui se définit ainsi, sorti de nul part, essaye tout en se raccrochant à ce qu'il peut pour le faire exister (façon de parler), de plonger notre jeu et son monde un peu plus bas que terre. Pendant que d'autres luttent à donner une nouvelle vie et un nouveau souffle au poker grâce au sport et à ses sponsors... Bref..la vraie cohésion du poker dans un monde bisounours ou (presque) tout va mal. #JeSuisPoker

* Définition humoriste : Personne qui a de l'humour, qui pratique l'humour. 


En parlant de mal, la transition est donnée. Je serai ce mardi matin à l'Aviation Club de France sur les Champs-Élysées pour fouler une toute dernière fois ses marches. Non pas pour jouer mais pour assister à la liquidation et aux enchères du plus prestigieux établissement de poker français, mondialement connu et réputé. Cercle que notre cher gouvernement a fait fermé il y a quelques mois pour leur plus grande joie et surtout projet parisien... Un billet sera alors rédigé pour cette triste occasion afin de rendre un dernier hommage à cet ex haut lieu mythique du poker FR et à ses anciens employés.

Rien ne va mal, tout va bien !

A bientôt

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